Abstract
Les écrivain(e)s francophones africain(e)s ont depuis longtemps exploré les thématiques LGBTQI+ dans leurs œuvres littéraires. Dans le cinéma africain, l’apparition de cette thématique est plus récente. De nos jours, bien qu’un grand nombre de pays africains continuent de criminaliser les pratiques sexuelles entre personnes de même sexe, l’avènement récent de groupes LGBTQI+, à travers le continent, a contribué au développement d’un activisme esthétique queer. Cet article s’appuie sur l’analyse d’un film, Rafiki, de la réalisatrice kényane Wanuri Kahiu, et de deux romans Crépuscule du tourment 1 (2016) et Rouge impératrice de l’écrivaine franco-camerounaise Léonora Miano. S’inspirant des théories post/décoloniales et queer, il s’agira: premièrement, d’interroger la manière à travers laquelle ces œuvres littéraires concourent à élaborer une réflexion critique sur les sociétés africaines et afro-diasporiques contemporaines à l’heure de la mondialisation. Deuxièmement, cet article s’attache à analyser comment ces trois œuvres proposent une vision pour le futur du continent africain, à travers l’élaboration d’une futurité queer décoloniale.
Original language | French |
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Pages (from-to) | 23-40 |
Journal | Stichproben. Wiener Zeitschrift für kritische Afrikastudien |
Volume | 22 |
DOIs | |
Publication status | Published - 2022 |
Externally published | Yes |